Un SSD stocke les données (documents, musique, film, ...) sur de la mémoire flash, de la même manière qu'une simple clé usb. Or la mémoire flash est limitée en cycles d'écriture et d'effacement plus ou moins important suivant le type de mémoire utilisée. Les SSD possèdent donc une durée de vie que vous pouvez calculer.
Il existe trois types de mémoire flash : la SLC NAND (Single Level Cell), dans laquelle chaque cellule élémentaire peut stocker un seul bit (deux niveaux de charge), la MLC NAND (Multi Level Cell), dans laquelle les cellules peuvent stocker plusieurs bits (le plus souvent, 2 bits, soit quatre niveaux de charge. Enfin, la technologie dite TLC NAND (Triple Level Cell), variante de MLC comportant 3 bits, soit huit niveaux de charge, également appelé MLC « X3 » introduites en 2009), réduit encore le nombre d'écritures possible.
Le stockage de plusieurs bits par cellule permet de diminuer fortement le coût de fabrication, puisque la densité est au minimum doublée, mais dégrade les performances, surtout en écriture, et réduit grandement la durée de vie des cellules. Sur des mémoires 50 nm, les SLC supportent environ 100 000 cycles écriture/effacement. La MLC a une durée de vie entre 3000 et 10 000 cycles par cellule. La TLC est la technologie ayant la plus faible durée de vie avec environ 1 000 cycles d'écriture par cellules.
La majorité des SSD grand public utilisent de la mémoire MLC ou de la mémoire TLC, tandis que la mémoire SLC se retrouve dans les SSD destinés aux entreprises et aux serveurs, ce qui crée le problème principal du SSD grand public : la limite des cycles d'écriture.
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